Percussions Africaines
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Afin de mieux cerner l’attraction qu’exercent sur tant de gens les rythmes Africains et le Djembé, je vous fais partager les réflexions éclairées de Mamady Keita, extraits tirés de sa méthode de Djembé « une vie pour le Djembé » Mamady Keita : "Je constate que, en quelques endroits que ce soit, les gens s’ouvrent au contact de la musique Africaine. Elle crée en très peu de temps une atmosphère chaleureuse, une proximité, et un tout autre type de relation entre les gens. Je crois que c’est surtout la sérénité que transmettent ces rythmes qui les rendent attractifs. Sans même se connaître, on se sent proche l’un de l’autre quand on joue ensemble. C’est le sentiment qui émerge en jouant le même rythme. L’enthousiasme pour le Djembé est étroitement lié à la connaissance de soi. ; C’est la découverte de sa propre personnalité qui fait toute la fascination pour le Djembé. Mais ce n’est pas seulement ça. Autrefois en Europe on « tapait comme des sauvages » sur le Djembé, on s’est maintenant rendu compte que le Djembé et les Duduns possèdent un langage qui leur est propre. Et que le jeu d’ensemble engendre un sentiment d’harmonie. En outre, beaucoup de joueurs ressentent intimement que derrière cette musique se cache une histoire intéressante et vivante d´autant plus que les rythmes Malinké, témoignent d’une tradition très ancienne." Ce que Mamady Keita décrit ici recoupe les dernières recherches effectuées sur le « phénomène Rythme ». Des études sur la thérapie par la musique ont démontré que le rythme agissait directement sur le psychisme. Les Chamans connaissent et utilisent depuis des siècles les effets bénéfiques et la portée spirituelle du rythme.
La plupart des gens qui découvrent le Djembé et ses rythmes,n’ont aucune idée de la richesse culturelle ni de la complexité sociale et politique qui ont marqué l’histoire de l’Afrique. Les rythmes Malinkés ne témoignent pas seulement d’une culture musicale extrêmement riche, ils racontent des histoires mais aussi l’histoire de cette culture.Les rythmes Africains n’étant manifestement ressentis par la plupart d’entre nous que sur le plan corporel et sensoriel, on oublie souvent que, le cliché « de l’indigène primitif tapant comme un sauvage sur son Tamtam » est aujourd’hui encore bien ancré dans nombre d’esprits occidentaux . Il nous est donné d’apprécier les dons artistiques fabuleux des musiciens Africains et la finesse de la structure musicale, que lorsque nous nous intéressons nous-même, pendant de longues années, à l’apprentissage de ces rythmes.... |
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